Fini les vacances, il faut retourner travailler, septembre c'est la rentrée : rentrée des enfants, rentrée des impôts, des factures, rentrée littéraire, rentrée des émissions TV, STOP!
Non cette année je ne veux pas faire ma rentrée, je ne veux pas suivre le mouvement... En septembre il faut absolument avoir lu le dernier Murakami et bien moi j'ai décidé que non et je fini Ikebukuro West Gate Park !

Deux grosses déceptions pour ce 3ème opus : la 1ère c'est l'ambiance générale. J'aurai aimé retrouver la même violence, la même rage, les mêmes émotions que dans le 1er, mais Makoto a mûri et s'est assagi apparemment.
2nde déception : une seule histoire. Là aussi, j'aimais retrouver plusieurs aventures dans un seul livre, cela donnait l'impression d'être plus longtemps avec mon solutionneur d'embrouilles préféré.
Passé ces déceptions, Rave d'une nuit d'été porte bien son titre (français) : nous sommes plongé comme dans un rêve dans l'univers de la drogue et des raves.
Le peu de livres que j'ai lu sur le thème de la drogue sont tous haineux, d'une extrême violence et d'une pauvreté incroyable; on est jeté dans les profondeurs de ce milieu hostile sans explications, sans raisons, sans compassion.
Là non, au contraire les personnages sont d'une richesse étonnante avec des propos, des raisons et des sentiments plus ou moins acceptables.
Et à travers Makoto on découvre, on s'interroge, on essaie de comprendre ce milieu sans préjugé sans haine sans jugement.
A la fin du livre j'ai eu cette sensation de me réveiller d'un rêve...

Bonne lecture !

Ikebukuro West Gate Park III

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