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Le Japon d'Aline

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13 mai 2012

I wish / kiseki

iwish

Un divorce sépare deux frères. Koichi, l'ainé, vit avec sa mère à Kagoshima, Ryu, lui reste avec son père à Fukuoka. Quand ils apprennent qu’une nouvelle ligne de shinkansen va relier les deux régions, ils décident de rejoindre le point de croisement des deux trains, où paraît-il un miracle peut s'y produire et réaliser les voeux secrets...
Beau film sur les liens entre les enfants et les adultes, les souhaits personnels et la réalité du monde.
La 1ère partie du film place les personnages et aide le spectateur à comprendre cette joyeuse troupe sur leur motivation personnelle à faire ce voyage.
La seconde partie, nous fait vivre leur insouciante escapade. Dommage que ce voyage pitoresque ne soit qu'une petite partie du film...
Les enfants sont attachants, touchants et drôles à la fois. Grâce à eux les moments simples de la vie prennent une dimension poètique. Et les adultes sont surprenants...
Ne vous attendez pas au méga film de l'année, mais simplement à une succession de tranches de vie orchestrée avec douceur. Et c'est cette simplicité qui rend ce film beau !
En tout cas, je trouve que les histoires d'enfants réussissent bien à Kore-Eda Hirokazu, il sait les mettre parfaitement en avant ^^

A voir donc.
Bon film !

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1 mai 2012

Tapenade de wakame

Marre des bretzels, apéricubes, bâtons de carottes ou surimi pour vos apéritifs : voici une recette simple, facile et vite préparée pour un apéritif iodé et surprenant !

tapenade_2   tapenade_7

Pour environ 120g de tapenade :

- 12 cuillères à soupe de paillettes d'algues (wakame, nori, etc...) : on en trouve facilement dans les magasins bio.
- 2 cuillères à soupe de câpres ou d'olives verte (au choix)
- 1 jus de citron
- 5 cl d'eau
- 5 cl d'huile d'olive
- sel, poivre

1. Mettre l'ensemble des ingrédients dans un bol mixeur.
2. Mixer le tout afin d'obtenir une belle tapenade
3. Laisser reposer une demi heure au frais (voire 1 heure) avant de déguster (afin que les paillettes soient bien réhydratées)
4. Servir frais sur des crakers par exemple.

Bonne dégustation !

14 avril 2012

Geisha

Les geisha, beaucoup de choses ont été dites, écrites sur elles, et souvent aux yeux des occidentaux de fausses idées ont circulé.
J'ai eu envie de vous présenter 2 livres traitant de ce sujet à l'heure où le Japon est en plein hanami.
Geisha signifiant littéralement une personne pratiquant les arts, c'est bien ce que nous font découvrir ces 2 oeuvres littéraires.

geisha_2 

- Ma vie de geisha de Mineko Iwasaki, nous plonge dans ce monde intriguant des fleurs et des saules. Selon la règle, une geisha doit avoir la délicatesse d'une fleur ainsi que la force et la souplesse d'un saule.
A l'âge de 3 ans Mineko est choisie pour être l'héritière d'une okiya (maison de geisha) et c'est ainsi qu'elle va nous faire découvrir tout au long des pages ce monde aussi rigide que magnifique.
Le style d'écriture peut paraître simpliste pour certains, personnellement je trouve cette simplicité fluide et agréable à lire, des descriptions détaillées mais pas interminables...
Et malgré cette simplicité, Mineko Iwasaki arrive à nous faire ressentir les contraintes, la dureté mais aussi les joies de ce qu'elle a vécu pendant ses années d'apprentissage.
Un très beau livre qui malheureusement n'est plus édité, mais que vous pouvez quand même trouver d'occasion ou dans certaines bibliothèques.

- Les geishas de Robert Guillain, nous donne un autre regard sur ce monde de féminité : un regard d'homme, étranger qui plus est !
Robert Guillain, journaliste français a vécu plus de 40 ans en asie et est l'un des rares occidentaux à vivre à Tokyo lors de la seconde guerre mondiale.
Cet amoureux du Japon, nous emmène avec lui dans sa propre découverte et initiation de l'univers mystèrieux des geisha. Univers extrêment codé et difficile à pénétrer, surtout pour un gaijin (étranger).
Ce qui m'a plu dans ce livre c'est justement ce regard masculin sur ce monde exclusivement féminin. Beaucoup de récits ont été écrit de l'intérieur mais à ma connaissance peu du côté des "invités".

Deux beaux témoignages sur la vie et le quotidien de ces personnes pratiquant et aimant les arts.
Et permettant aussi de tordre le cou à certains clichés.

Bonne lecture !

20 mars 2012

1er jour de printemps

fleurs

Le temps d’un souffle, selon la règle un haiku ne doit pas être plus long qu’une respiration, le poème doit susciter un émerveillement et inciter à la réflexion.
Quelle belle définition du haiku pour fêter ce premier jour de printemps :

La cloche se tait,                               Le monde
les fleurs en écho                              est devenu
parfument le soir                               un cerisier en fleurs
Bashô                                             Ryôkan

A chaque fleur de prunier                    Sous les fleurs de cerisier
la chaleur                                         grouille et fourmille
s'élève !                                           l'humanité
Hattori Ransetsu                                     Issa

Je n'ai pas pu résister à m'essayer à l'écriture d'haiku :

Neige blanche et rose                          Chemin de terre
chuchotant à ma porte,                       parsemé de jolies fleurs
est-ce le printemps ?                          et de souvenirs

Au loin les oiseaux                              Pétale de fleur
s'amusent avec le vent,                      posée sur ma tartine,
liberté rêvée                                     confiture rosée

Et voici une petite sélection personnelle
- Haiku Anthologie du poème court (Galimard)
- Haiku du XXe siècle : Le poème court japonais d'aujourd'hui (Galimard)
- Petit manuel pour écrire des haiku de Philippe Costa (Piquier)
- cent onze haiku du célèbre maître Bashô (Verdier)
- Poèmes du thé de keiko Yokoyama (Editions Alternatives)
- Mon livre de Haiku de Jean-Hugues Malineau (Albin Michel jeunesse), destiné aux enfants
- L'anniversaire de la salade de Machi Tawara (Piquier), recueil de tanka contemporains.

Bon printemps 2012 !

11 mars 2012

11 Mars...

Commémorations
de douloureux souvenirs,
courageux Japon

Nippon-Gambatte1-290x290

Image fournie par The dream team

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6 mars 2012

Dare mo shiranai et Kikujiro no natsu

Hier Arte proposait une jolie soirée japonaise avec le film Dare mo Shiranai, sortit en 2004 en France sous le nom de Nobody knows , suivi du film Kikujiro no natsu (L’été de kikujiro) datant de 1999 avec Takeshi Kitano.
Seul bémol à cette soirée : la version française des films, alors qu’Arte sait proposer des VOST !
Commençons par Dare mo shiranai et là sortez les mouchoirs !

 daremo

C’est l’histoire de 4 frères et sœurs,  de pères différents,  qui se voient abandonnés par leur mère du jour au lendemain. Akira, l’ainé de 12 ans, prend la relève et tente tant bien que mal de remplacer cette mère absente.
Nous suivons donc l’évolution de cette adorable tribu dans leur petit appartement où seul Akira est autorisé à sortir.
Une histoire touchante, poignante,  pleine d’amour, et drôle (Yuki et ses chaussures « pouet pouet ») malgré le thème central de l’abandon. L’abandon d’une mère face à ses responsabilités, l’abandon d’Akira aussi face à ce fardeau trop lourd à porter  et préférant jouer avec ses nouveaux amis. Mais il y a aussi le départ de Yuki, qui est une forme d’abandon de la fratrie…
Ce film représente bien l’idée que je me fais des films japonais : la présentation d’une tranche de vie sans jugement, et sans véritable  fin.
A se demander si les réalisateurs japonais n’auraient pas une âme d’haikujin. Malgré le thème très dur et difficile, le réalisateur nous montre une période de vie sans jugements, sans préjugés, sans clichés comme un instantané pris à la volée. Et c’est au spectateur de ressentir les émotions, d’apporter sa propre réflexion. Le film lui se termine tout aussi simplement qu’il a commencé… (voilà c’était ma minute philo ^^)
A noter l’interprétation impressionnante de Yuya Yagira dans le rôle d’Akira.
A noter aussi, que ce film a été inspiré d’une histoire vraie datant de 1988.
Prochaine rediffusion sur Arte : mercredi 07 mars à 01h30 (pour les insomniaques !), sinon voir sur Arte+7 le film semble à disponible.

 kikujiro2

Restons dans le thème de l’abandon et cette fois-ci avec Masao, petit garçon d’une dizaine d’année vivant seul avec sa grand-mère et dont la mère travaille dans une autre ville.
En ce début de vacances d’été, Masao se retrouve seul, tous ses copains étant parti en vacances.
Un jour il décide d’aller retrouver sa mère.  Pour ce voyage insolite, Masao est confié à un ancien yakuza Kikujiro (joué par Takeshi kitano).
Ce road-movie à la sauce japonaise est un beau voyage plein d’humour !
Je m’attendais à ce que le film finisse au moment où Masao retrouve sa mère mais non, à ma grande surprise le film nous montre aussi le voyage retour de Masao, encore plus insolite que l’aller…
Pas de rediffusion pour ce film, mais il semblerait disponible sur Arte+7.

Bon film !

3 mars 2012

Hina matsuri

 

hinamatsuri_1

En ce 3ème jour du 3ème mois, est célébré la fête des poupées Hina matsuri.
Ce jour est consacré aux petites filles.
A cette occasion ces petites filles exposent de précieuses poupées hina ningyou sur une petite estrade, transmises de génération en génération.
Les poupées représentent la cour impériale de l'ère Heian dont l'empereur, odairi sama, et son impératrice, ohina sama.
A l'ère Heian, les poupées exposées permettaient de protéger la maison et l'ensemble de la famille des mauvais esprits.
C'est aussi l'occasion pour les petites filles de recevoir leurs amies et de manger des hishimochi, biscuits à base de riz préparé spécialement pour cette fête. Cette pâtisserie se compose de 3 couleurs différentes :
- le rouge, permettant de chasser les mauvais esprits
- le blanc, représentant la pureté de la petite fille
- le vert, symbolisant la santé.

La tradition veut aussi que ces précieuses poupées soient rangées le soir même, sinon la petite fille risque de ne pas pouvoir se marier plus tard.

A bientôt !

ps : désolée pour le mois de février où aucun article n'a été fait...je ne l'ai pas vu passer ce petit mois ^^

16 janvier 2012

La colline aux coquelicots

La-colline-aux-coquelicots

Pas de dragon qui se transforme en rivière, pas de sorcière, pas de château volant, pas de forêt enchantée, etc..
Non rien de féerique, enchanteur ou fantastique dans ce nouvel opus des studios Ghibli. Juste une belle histoire, une tranche de vie de deux adolescents attachants.
Umi, jeune lycéenne, se lie d'amitié avec Shun qui est dans le même lycée. Mais un secret familial les empêche de se rapprocher...
La colline aux coquelicots est une histoire ordinaire d'après guerre, racontant avec légèreté la vie quotidienne des années 60.
Et c'est cette simplicité qui en fait une belle histoire merveilleuse !
On a envie de vivre dans cette pension de famille, on a envie de s'amuser au Quartier Latin, de descendre la colline et hisser pavillons ! On a envie de plonger dans cette tranche de vie et d'y participer.
Des vues et des scènes d'un Japon des années 60 mélangées à un fond musical harmonieux et la magie Ghibli s'opère !
Voilà, pas besoin de plus pour en faire une jolie histoire magique...

Bon film !

1 janvier 2012

Bonne année

明けましておめでとう !!!

Bonne et heureuse année à tous !
Tournons la page à 2011, et bienvenue 2012 ^^
Cette année est sous le signe du dragon d'eau, on verra bien les surprises que ce petit dragounet nous prévoit...

A très bientôt !

20 décembre 2011

Noël - Films

On regarde quoi ce soir ?
A cette éternelle et grande question existentielle, voici quelques réponses :

films

- Departures, Yojiro Takita : un violoncelliste sans emploi retourne dans sa ville natale où il devient employé des pompes funèbres malgré lui.  Drôle, poétique et touchant, vous ne resterez pas insensible à ce film. Gros coup de cœur pour ma part !

- Dolls, Takeshi Kitano : le film regroupe 3 histoires d’amour inspirées d'un spectacle de poupées du théâtre Bunraku. Ce film contemplatif est visuellement très beau !

- Ring, Hideo Nakata : un bon petit film d’horreur comme on les aime ! Une vidéo maudite provoquant la mort  de ceux qui la regarde, telle est la terrible rumeur…

- Yuki et Nina, Nobuhiro Suwa et Hippolyte Girardot : Yuki apprend qu’elle doit partir au Japon après la séparation de ses parents. Le style des films japonais dans un univers français et ça donne un beau résultat !

- Achille et la tortue, Takeshi Kitano : tout au long de sa vie Machisu Kuramochi  ne cesse de dessiner et peindre, à en perdre quelques notions fondamentales… Drôle et émouvant à la fois, ce film est un vrai plaisir à voir.

- Le samourai du crépuscule, Yoji Yamada : il fallait bien une histoire de samourai dans ma sélection ! L’histoire d’un samourai sur le déclin à l’aube de l’ère Meiji. Une histoire poignante sur cette époque révolue.

- Les foulards jaunes du bonheur, Yoji Yamada : après avoir passé quelques années en prison un homme décide de retourner chez lui. Sur la route il rencontre 2 compagnons d’infortunes. Ce trio va nous emmener dans leur aventure avec comme toile de fond l’île d’Hokkaido.
Ce film datant de 1977 n’est peut être plus en vente, je l’avais vu lors d’une semaine consacrée aux films japonais, mais si vous avez l’occasion de le voir,  je vous le conseille.

Voilà vous êtes prêt pour Noël et je n'ai plus qu'à vous souhaiter de bons moments en famille ou entre amis.

Bonnes fêtes !

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